Tu as fini ton roman et tu souhaites le publier. Tu l'as relu, retravailler, corriger, donner à des bêta-lecteurs, repris leurs retours... Et maintenant, tu souhaites que des lecteurs le lisent. Tu te rapprochent d'imprimeurs ou de plateformes d'impression sur demande. STOP !!! Tu oublies une étape CRUCIALE : la correction professionnelle.
"Je suis plutôt doué.e en orthographe, je suis certain.e que je n'ai pas besoin de relecture."
J'ai déjà entendu cette phrase plusieurs fois et quelle erreur de la prononcer.
En effet, dans un marché saturé, où l'autoédition est encore mal perçue, il est ESSENTIEL, de faire appel à un professionnel de la correction pour que ton roman ait le même niveau professionnel que ceux édités en maison d'édition.
Tu as beau être très bon en orthographe, avoir des bêtas de folie, passer par le logiciel Antidote... la langue française est si riche et complexe que tu ne pourras pas être expert dans tous les domaines.
Un correcteur professionnel va voir un regard neuf sur ton manuscrit et pourra donc mieux l'analyser. Son job : faire une lecture approfondie mot par mot, lettre par lettre pour ne laisser passer aucune anomalie, remarquer des répétitions, vérifier la cohérence globale de ton texte, ta grammaire, ta syntaxe, explorer la concordance des temps de ton récit, te conduire sur la voie des règles topographiques parfois floues, ... Bref, le correcteur professionnel est ton ultime allié !
Un essentiel mais qui a un prix !
Je ne te cache pas que la correction professionnelle est l'un des plus gros postes de dépense lorsque l'on veut publier.
Comme toute prestation, cela varie beaucoup d'un correcteur à l'autre. Compte tout de même entre 5.00 € et 7.00 € les 1000 mots.
Attention : Certains professionnels comptent en signes (donc par lettres) espace compris ! Alors vérifie ce qui est le plus avantageux pour toi.
La petite astuce : Avant de faire appel à un correcteur professionnel et si tu es plutôt bon en orthographe (grammaire, syntaxe ou autres), n'hésite pas à corriger tout ce que tu peux. Ainsi, le correcteur n'aura qu'à se concentrer sur les derniers détails de ton texte. Il sera donc plus à même de te faire des retours qui vont parfois au-delà de sa prestation de base (comme des reformulations, des suggestions, ...). De plus, il te sera plus facile de négocier le prix (dans la limite du raisonnable) avec ton prestataire s'il constate qu'il y aura peu de travail pour lui.
Mais si nous n'avons pas d'argent à dépenser pour ça ?
Ce n'est pas un argument valable... désolée !
Te rends-tu compte que tu vas demandé à des lecteurs de payer pour un livre dont toi même tu n'as pas voulu investir dedans ? Arnaque ! Mets-toi un peu à la place de ton futur lecteur. Non seulement tu vas le décevoir mais en plus tu vas te desservir. Le lecteur te fera une mauvaise presse et empêchera sûrement ton livre de trouver son lectorat.
Aujourd'hui, il existe diverses possibilités pour pouvoir bénéficier d'une correction professionnelle. N'hésite pas à faire comme moi et à te tourner vers le financement participatif... Il est vrai que c'est de l'investissement, mais tu dois d'abord investir sur toi avant que d'autres le fassent. Non ?!
ATTENTION à l'arnaque : En discutant avec quelques collègues auteur.e.s, je me suis rendue compte que j'avais été bien chanceuse de tomber sur de vrais professionnelles, contrairement à beaucoup d'autres. Aussi, avant de te fier à un prestataire, n'hésite pas à demander conseil auprès de la communauté d'auteurs. Je suis certaine qu'on pourra t'orienter dans tes choix. Tu as aussi la possibilité, en accord avec le correcteur, de passer par un contrat de prestation où tu listeras tes attentes et ce que l'autre partie devra réaliser comme prestation. Attention tout de même, un contrat a ses codes, ses règles, alors si tu n'es pas habitué.e à en rédiger, ou si personne ne peut t'aider, n'emprunte pas ce chemin au risque qu'il se retourne contre toi.
J'espère que cet article t'a été utile et si tu as envie d'en discuter, n'hésite pas à me retrouver sur mes réseaux sociaux.
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